Passer au contenu
LIVRAISON GRATUITE presque partout au Canada dès 250 $ d'achat de matériel * - Nous sommes en vacances. La boutique en ligne reste ouverte; vos commandes seront traitées à partir du 6 janvier 2025
LIVRAISON GRATUITE presque partout au Canada dès 250 $ d'achat de matériel * - Nous sommes en vacances. La boutique en ligne reste ouverte; vos commandes seront traitées à partir du 6 janvier 2025

Langue

Rencontre avec Betty Briand, auteure de L’Art du tissage

Betty Briand, née en 1964, a grandi en France. Enfant, alors qu’elle regarde avec attention sa grand-mère s’affairer aux travaux textiles plus ou moins usuels à l’époque, son grand-père lui construit un cadre de tissage. C’est ainsi, dans la tendresse et dans cet esprit de transmission intergénérationnel que l’intérêt de Betty s’éveille. Un intérêt qui ne cessera de croître.

Dans les années 80, Betty Briand, alors mère de quatre enfants, se consacre à l’agriculture et parallèlement aux arts textiles : tissage, filage, teintures végétales, etc. Des années plus tard, après une rencontre décisive avec Erica de Ruiter, elle poursuit un apprentissage autodidacte rigoureux ponctué par des stages, des lectures, de l’échantillonnage. Cet apprentissage lui permettra de développer son propre langage et sa propre philosophie du tissage.

Au départ Betty, pouvez-vous nous dire ce qui vous a attiré dans le tissage?

« La rigueur de la conception, la sensualité de la réalisation, la beauté du tissu son universalité. Je suis fascinée par la diversité des armures, alors même, qu’il ne s’agit que de fils entrecroisés. »

Vous dites que la rencontre avec Erica de Ruiter a été décisive, pouvez-vous nous expliquer?

« C’est Erica qui m’a fait découvrir le langage du tissage, comment il se lisait, comment il s’écrivait, prémisses de la compréhension des armures et de l’écriture pour la création de ses propres projets. Lors des stages internationaux avec Erica j’ai découvert une grande variété d’armures et je suis entrée dans un univers infini… Erica m’a éduquée à la recherche de la perfection, tout en m’enseignant les méthodes et les exigences permettant d’y parvenir ».

Vous enseignez depuis des années et avez depuis 2019 votre école Artissage à Chinon, en France. Pourquoi avoir choisi l’enseignement ?

« J'aime plus que tout partager et transmettre mes connaissances, et le fait d’enseigner m’oblige à chercher encore et toujours pour créer une grande variété d’échantillons en innovant sans cesse. Mes stagiaires, par leurs questions et leurs réalisations, me font aussi progresser et éviter de tomber dans la routine. Ainsi, je ne m’ennuie jamais. »

Ce livre L’Art du tissage, pourquoi souhaitiez-vous l’écrire ?

« Parce que c’est celui que j’aurais aimé trouver lorsque j’ai commencé à tisser. Nous n’avons pas eu, en France, de livre de tissage depuis 45 ans... »

À qui s'adresse-t-il en particulier?

« J’ai souhaité m'adresser aussi bien aux débutants qu’aux tisserands curieux de s’approprier la théorie des armures. »

Merci Betty de l’avoir écrit.

Je ne vous le cacherai pas, le livre de Betty Briand est une pure merveille.
Sur le fond, c’est un ouvrage extrêmement complet. Un de ces livres qui présente une matière riche qui s’adresse aux débutants, et qui va bien au-delà.
Le livre est divisé en trois parties principales. La première traite des matériaux, des accessoires et des fils et détaille tous les aspects liés au projet. La deuxième partie est consacrée aux structures fondamentales et à leurs dérivés ainsi qu'aux possibilités créatives autour des rayures, des effets de couleur, des différents fils, de la densité, des manipulations... Enfin, La troisième partie propose d'aller plus loin avec l'étude des blocs, l'analyse d'un tissu, l'évolution d'une structure et suggère des pistes pour aller plus loin.

Tout au long du livre, des fiches techniques détaillées accompagnent des exercices pratiques.

Sur la forme, la présentation est superbe, claire et le livre est rempli d'images inspirantes.

C’est le livre à posséder et à conserver précieusement.

Article précédent Kromski : des métiers à tisser à peigne envergeur, des rouets et des accessoires pour le travail de la fibre
Articles suivant Louet : une marque dont les lettres de noblesse ne sont plus à acquérir